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Mladen J. Žujović à Paris, 1960.
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Dans la partie de l‘arrêt le concernant il est dit: "Par conséquent [...] la Cour condamne‚ [...] Zujovic Mladen à la peine de mort, à la privation permanente des droits politiques et de certains droits civils, la confiscation de tous ses biens et à la perte de la nationalité yougoslave".
Les sollicitations des autorités yougoslaves auprès du gouvernement français se firent alors si pressantes que Mladen Zujovic fut prié de quitter la France. Les autorités françaises lui procurèrent un visa pour les Etats-Unis ainsi qu‘un permis de voyager joint à son passeport du Royaume de Yougoslavie périmé.
Membre du Comité National Serbe aux Etats Unis, il donna des conférences sur la politique de planification économique et la structure du régime communiste en Yougoslavie, publia des articles sur le mouvement du Général Mihailovic et participa à l‘organisation de l‘aide humanitaire destinée aux réfugiés yougoslaves.
En décembre 1950, de retour à Paris, il s‘efforça de secourir les Serbes réfugiés en leur apportant son aide auprès des autorités administratives françaises. Il s‘occupa de la distribution de l‘aide envoyée par la Défense Nationale Serbe aux émigrés dans le besoin, réservant un soin tout particulier aux 53 étudiants serbes boursiers de la Défense Nationale Serbe dans les universités européennes.
Jusqu‘à sa mort à Paris, le 15 novembre 1969, il travailla à l‘Institut de Sciences économiques appliquées, d‘abord en tant que bibliothécaire puis comme chargé de recherches.
Outre les décorations obtenues durant la Première guerre mondiale, il avait reçu en 1936 la Croix de chevalier de la Légion d‘Honneur en reconnaissance du travail auprès de l‘Association des Amis de la France.
Mladen Zujovic est mort apatride, porteur du passeport dit de "Nansen".
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